Face à la révolution de la 3D, la radiologie intra-orale évolue également rapidement. Une nouvelle génération de scanners à plaques au phosphore tend ainsi à supplanter les traditionnels capteurs filaires, apportant toujours plus d’ergonomie aux praticiens et de qualité aux images produites.
Longtemps handicapée par son encombrement et par des temps de numérisation trop longs, la technologie des plaques ERLM a bénéficié ces dernières années de considérables avancées dont voici les principales retombées…
La miniaturisation des éléments mécaniques et électroniques permet aujourd’hui de conserver le scanner sur un plan de travail à proximité du fauteuil ou, lorsque la machine est partagée, de la placer où on le souhaite dans le cabinet.
De nouvelles techniques de numérisation permettent d’obtenir une image en haute résolution en quelques secondes. Le temps nécessaire pour disposer d’une image de très grande qualité est de plus en plus proche de celui constaté avec un capteur.
La qualité de l’image, qui a toujours été le point fort des plaques au phosphore, s’améliore encore sur les machines de dernière génération. L’intérêt diagnostic de telles radios est évident lorsque l’on considère les plus petits détails mis en évidence par ces scanners.
Nécessitant un petit temps d’adaptation pour des praticiens qui utiliseraient exclusivement des capteurs, les plaques offrent, avec l’expérience, un avantage ergonomique indéniable. Leur absence de fil, la possibilité de choisir, pour chaque situation clinique, la dimension de plaque la mieux adaptée, font des nouveaux scanners ERLM les systèmes radiologiques de prédilection pour tous les cabinets soucieux d’ergonomie et de confort de travail.
Les coûts d’acquisition ont dans le même temps considérablement diminué pour se rapprocher de ceux constatés avec des capteurs de bonne qualité. La possibilité de partager une même machine au sein d’un cabinet donne un avantage décisif aux scanners et aux plaques.
Conclusion :
Apparus récemment, des scanners à plaques aux dimensions réduites proposent aujourd’hui une alternative fiable, économique et ergonomique aux capteurs filaires qui dominent le marché depuis près de 30 ans.
Parmi ces systèmes on peut citer le Owandy-CR et le PSPIX2. Si chacun d’eux prétend être « le plus petit lecteur au monde », seul le PSPIX2 de Acteon Sopro propose un driver Apple macOS natif, permettant une acquisition d’image directement depuis un Mac équipé de l’application Oremia. Comme souvent avec les nouvelles technologies, le choix dépendra donc beaucoup de l’environnement informatique retenu par le cabinet.